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2/10/2024

Risques psychosociaux : comment protéger vos équipes ?

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Le bien-être au travail et la qualité de vie des collaborateurs sont devenus des priorités pour de nombreuses entreprises. Cependant, de multiples facteurs peuvent perturber cet équilibre, notamment les risques psychosociaux (RPS). Ces risques, bien qu'ils puissent sembler abstraits, sont omniprésents dans le quotidien professionnel et influencent directement la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT). Mais qu’est-ce qu’on entend par là exactement ? On vous explique tout ça !

Les risques psychosociaux : de quoi parle-t-on ?

Les risques psychosociaux (RPS) désignent l’ensemble des facteurs qui peuvent nuire à la santé mentale des salariés dans leur environnement professionnel. Ils regroupent des phénomènes tels que le stress, les conflits au travail, les exigences émotionnelles élevées ou encore des violences psychiques ou morales. Ces risques peuvent évidemment entraîner des conséquences graves pour les individus, comme des troubles psychologiques, de l'épuisement professionnel ou encore des conflits relationnels. D'où l'importance d'apprendre à les repérer.

Les principaux facteurs de risques psychosociaux

D’après le rapport du Collège d’expertise sur le suivi des risques psychosociaux (Gollac et Bodier, 2011), il existe six principaux facteurs de RPS à surveiller en entreprise :

  • Les exigences du travail : charge de travail excessive ou mal répartie.
  • Les exigences émotionnelles : gestion de situations de stress émotionnel intense, notamment dans les métiers relationnels.
  • Le manque d’autonomie : peu de marge de manœuvre pour organiser son travail ou prendre des décisions.
  • Les mauvaises relations sociales : tensions entre collègues, harcèlement ou isolement social.
  • Les conflits de valeurs : divergence entre les attentes de l'entreprise et les valeurs personnelles des salariés.
  • L’insécurité de l’emploi : craintes liées à la précarité de l’emploi ou à l'avenir professionnel.

Chez Moha, nous avons mis en place un questionnaire dédié aux risques psychosociaux comportant 51 questions et basées sur des recherches scientifiques.

Les conséquences des RPS

Burn-out : quand les RPS mènent à l'épuisement

Le burn-out est l'une des conséquences les plus connues des RPS. Aujourd’hui, le burn-out est même reconnu comme maladie professionnelle, et ce depuis 2019, par l’OMS qui le définit comme un "épuisement physique, émotionnel et mental qui résulte d'un investissement prolongé dans des situations de travail exigeantes sur le plan émotionnel".

Ce syndrome est souvent lié à des exigences de travail trop élevées, un manque de reconnaissance ou encore un déséquilibre entre l’investissement personnel et les résultats obtenus. Bref, une mauvaise QVCT.

Divers chercheurs ont développé des modèles pour comprendre le burn-out. Par exemple, Maslach et Leiter proposent un modèle basé sur trois dimensions :

  • L’épuisement émotionnel.
  • La déshumanisation dans les relations au travail, marquée par le cynisme.
  • La perte d’accomplissement personnel.

Le bore-out : l’ennui au travail comme risque psychosocial

Le bore-out est moins connu, mais tout aussi dangereux que le burn-out. Il survient lorsque le salarié est sous-utilisé ou confronté à une faible charge de travail. Ce phénomène peut entraîner une baisse de motivation, un sentiment de dévalorisation et, à terme, des troubles psychologiques similaires à ceux observés dans le burn-out.

Workaholism : l’addiction au travail

L’addiction au travail (ou workaholism) est un autre phénomène lié aux risques psychosociaux. Contrairement au bore-out, les personnes concernées par cette addiction travaillent de manière excessive, souvent au détriment de leur santé et de leur vie personnelle. Cette surcharge d’engagement peut être encouragée par certaines cultures d'entreprise qui valorisent le surinvestissement professionnel.

Comment prévenir les risques psychosociaux ?

Pour réduire les risques psychosociaux et améliorer la qualité de vie au travail, il est essentiel de :

  • Encourager une culture d’entreprise positive : valoriser la reconnaissance, l’autonomie et l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
  • Former les managers à la détection des signes de stress et à la gestion des conflits.
  • Impliquer les salariés dans l’évaluation des conditions de travail via des baromètres sociaux.
  • Mettre en place des dispositifs de soutien tels que des consultations psychologiques ou des programmes de bien-être.

Vers un équilibre entre performance et bien-être

Les risques psychosociaux sont une réalité qui ne doit pas être ignorée en entreprise, au risque de voir la performance, mais surtout le bien-être des équipes dégringoler. En adoptant une approche préventive basée sur la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT), il est possible de transformer ces risques en opportunités d'amélioration. Si vous souhaitez en discuter, vous savez où nous trouver !